Cette année encore, la Tournuscimes a été « the place to be » au moment d’aller randonner. Pour preuve le chiffre de participants qui a franchi la barre des 4.000.
En cette matinée dominicale, le soleil avait décidé de faire la grasse matinée. Ce n’est qu’à l’heure de l’apéritif qu’il a commencé à pointer le bout de son nez pour finalement s’imposer tout au long de l’après-midi. Malgré un début de journée brumeux et une petite bise par trop rafraîchissante, ils étaient nombreux à s’être donné rendez-vous à Chardonnay pour la Tournuscimes, trente-sixième du nom. Plus précisément 4.040. Parfaitement organisée, comme toujours, l’équipe de bénévoles a accueilli, avec le sourire, chaque personne, offrant une bienvenue boisson chaude juste avant de s’élancer.
Pour tous les goûts
Les plus pressés ont pu s’élancer alors que le jour venait à peine de se lever. Le choix était copieux quant au nombre de circuits entre marche, VTT et cheval. Et à chaque discipline correspondait une distance et des difficultés parfaitement adaptées. Ainsi, côté vététistes, les mieux entraînés ont pu grimper plus de 1.400 m sur 55 km (1.555 m et 56 km en ce qui me concerne). Avec quelques défis savoureux comme cette montée qui piquait dont la pente atteignait, par endroit au sommet, quelque 30 % de dénivelé ! Inutile de vous dire qu’il a fallu mettre pieds à terre. Les circuits oscillaient entre larges chemins et petites trouées dans les bois, avec très peu de routes goudronnées. Avec, comme toujours, de magnifiques paysages et de jolis panoramas à découvrir une fois l’ascension terminée. L’occasion aussi de reprendre son souffle car le grand parcours était, cette année, réservé aux costauds. A noter qu’en s’élançant à 9h45, je n’ai finalement côtoyé que peu de monde et presque jamais bouchonné. Une pensée pour Zig Zag Vélo qui m’a regonflé sur deux points de ravitaillement mes pneus tubeless qui avaient tendance à perdre de la pression au fur et à mesure des kilomètres.
Quant à l’ambiance, difficile de trouver mieux. Alors que les bénévoles demeurent toujours aussi serviables et dévoués (ah, la fameuse omelette du troisième ravitaillement !), les participants n’hésitent pas à proposer leur aide à toute personne en galère, notamment mécanique. Ou à les guider s’ils sont perdus. Eh, oui, quand on est tête dans le guidon, on loupe parfois quelques bifurcations. Bref, que du bonheur en dégustant, à l’arrivée, un petit verre de vin doux. Et, malgré la fatigue palpable chez nombre de participants, cette Tournuscimes 2018 restera dans la mémoire de tous comme un grand millésime.